Le grand cormoran est facilement reconnaissable : 75 cm à un mètre de haut, bec long et fin avec une tache jeune orangée à la commissure, robe noire, envergure dépassant 1,2 mètres, vol battu avec quelques phases de vol plané, corps bas sur l’eau ne laissant pratiquement dépasser que la tête et le cou. Cet apnéiste est un remarquable pêcheur et en Chine, il a longtemps pêché pour l’homme qui lui faisait régurgiter le poisson capturé.
On le voit souvent perché, ailes écartées : séchage, mais pas seulement ! Cette posture faciliterait la digestion. A moins que le cormoran imite l’aigle impérial…
De loin, l’oiseau paraît austère. De près, son plumage sombre a des reflets métalliques bleus et verts. L’iris est turquoise.
L’envol est difficile. Il faut soulever la masse en courant sur l’eau et faire émerger le corps aux deux tiers sous la surface.
L’amerrissage est spectaculaire : les ailes servent d’aérofreins et la queutes pose en premier avec le talon des pattes palmées.
On retrouve cet oiseau sur tous les plans d’eau intérieurs et pas seulement en mer.