Je vous présente les protagonistes de l’histoire : un des parents.
Et l’oisillon affamé. Il porte encore çà et là un fin duvet. Sa queue commence à peine à pousser. S’il sait déjà voler, il ne sait pas encore se nourrir et martyrise ses parents de cris désespérés et désespérants.
Agrippé au grillage, il a toujours le bec grand-ouvert. Soit pour clamer sa faim, soit pour qu’on y dépose ce qu’il réclame sans cesse.
Il suit les adultes partout et ne leur laisse aucun répit.
Les spatules blanches du parc du Marquenterre profitent de l’absence des cigognes adultes et de la passivité des cigogneaux pour s’emparer de branchages qu’elles utiliseront pour renforcer leur propre nid.
Le même stratagème s’est produit avec des grands cormorans qui n’hésitaient pas à s’emparer des matériaux de construction de leurs semblables. Pourtant les ressources ne manquent pas dans ce parc bordé de forêts de pins et parcourus d’allées protégées du soleil par des arbres à feuilles caduques.
Il est vrai que dans la pinède et dans les allées, il y a des visiteurs…