Tandis que les blouses blanches sont devenues les véritables héros du pays, nous voilà confinés. J’avoue avoir une pensée apitoyée pour ceux qui vivent dans de petits appartements et qui ne disposent pas de jardin.
C’est le début du printemps. Les mésanges s’intéressent aux nichoirs installés avant l’hiver.
Les tourterelles turques font montre de tendresse.
Les verdiers jusqu’alors jamais observés dans mon jardinet profitent des dernières graines de tournesol des mangeoires avant l’arrêt du nourrissage.
Les pinsons des arbres affrontent sans rechigner les dernières pluies.
Les promenades en forêt ou autour des zones humides me manquent, mais je n’ai que quelques mètres à parcourir dans mon jardinet pour jouir d’un spectacle sans cesse renouvelé.
Soyez prudents. Les virus sont des ennemis invisibles.